Les vaccins sont destinés à réduire le risque de complication ou même de transmission d’une maladie donnée. Tandis que certains sont juste recommandés, d’autres vaccins sont obligatoires en France. À ce jour, c’est le meilleur moyen de se protéger surtout pour les personnes fragiles et surexposées.
Les vaccins obligatoires en France
Depuis 2018, 11 vaccins sont obligatoires en France avant que l’enfant n’atteigne ses 2 ans. La diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ont été les premiers exigés par l’État. Pour les enfants résidant en Guyane française, la fièvre jaune est indispensable. Avant l’entrée en vigueur de cette loi, ces maladies étaient responsables de plusieurs milliers de décès par an.
Suite à une indifférence face aux autres vaccins recommandés, certaines épidémies ont réapparu. Le ministère de la Santé a alors rajouté 8 autres vaccins obligatoires dans la liste. Il s’agit de la Coqueluche, l’Haemophilus influenzae b, l’Hépatite B, le Méningocoque C, la Pneumocoque, la Rougeole, l’Oreillon et la Rubéole. Les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 sont les plus visés par cette nouvelle politique.
Pourquoi existe-t-il des vaccins recommandés
Les vaccins recommandés ne sont pas à prendre à la légère. Ils sont tout aussi efficaces que les vaccins obligatoires. D’ailleurs, ils ont les mêmes valeurs en matière de sécurité. Ils luttent chacun contre des maladies graves potentiellement mortelles chez les enfants et les adultes. Pour comprendre la différence entre les deux entités, il faut revenir un peu en arrière.
Les maladies qui sont considérées comme des fléaux sanitaires ont vu leurs vaccins devenir obligatoires. Cette décision les a rendus plus accessibles. Pour les vaccins récents, l’État n’a pas jugé indispensable de les rendre obligatoires. Il a supposé que les citoyens se feraient vacciner de leurs pleins grés. La seule différence reste alors la date de la mise sur le marché du vaccin.
Quelles sont les conséquences d’une omission de ces vaccins
La non-observance des vaccins obligatoires entraîne plusieurs conséquences. Les écoles, les crèches et les camps de vacances ont le droit de refuser un enfant non vacciné. Une attestation est d’ailleurs demandée dès les premières démarches. L’enfant ne sera pas admis dans les centres où il pourra se trouver en collectivité.
Les parents ou les titulaires qui ont renié le vaccin peuvent être poursuivis par le Code pénal. On précise que pour le cas d’effets indésirables suite à une vaccination, l’indemnité ne sera pas le même suivant le caractère obligatoire ou non de cette dernière.